Crédit photo:  Val de Seine Aménagement – A. Allaume – 2020

Le parc de Billancourt a récemment obtenu le label éco jardin par l’agence régionale de la biodiversité. En effet, après réunion du comité de labellisation EcoJardin du 27 novembre dernier, l’Agence régionale de la biodiversité lui a attribué ce label  valable pour 3 ans  qui distingue les sites engagés dans une démarche écologique de préservation de la biodiversité et valorise le travail des jardiniers. 

Situé dans l’éco-quartier du Trapèze, le parc s’étend sur près de 5 hectares et regroupe deux parties : le parc Ouest et le parc Est. Ce parc urbain est composé de grands espaces naturels, d’une pièce d’eau et d’espaces profitables aux boulonnais comme les aires de jeux, le parcours sportif, le terrain de sport ainsi que les nombreux sentiers arborés.

Le parc de Billancourt, dès sa conception a favorisé le développement d’une biodiversité grâce à la combinaison de milieux naturels recomposés. Les plantes sont en majorité indigènes, donc adaptées au climat local actuel. Les zones humides aident à maintenir une réserve d’eau pluviale dans le sol. Par ailleurs, la gestion différenciée du parc, déjà engagée par l’équipe de jardiniers du service des parcs et jardins de GPSO, prend en compte de nombreux critères essentiels en cohérence avec les impératifs environnementaux : non usage de produits phytosanitaires, protection des sols, gestion de l’eau, etc. Le site est conçu comme un « jardin de pluie », où les variations du niveau de l’eau laissent émerger des îlots arborés lors des crues, redéfinissant ainsi régulièrement la configuration du jardin. Ainsi, il permet de stocker les eaux pluviales de la ZAC et les remontées ponctuelles de la nappe phréatique. Le parc de Billancourt est un véritable lieu évolutif au service du quartier du Trapèze.

Toutes les caractéristiques évoquées au-dessus ont donc permis au parc d’obtenir le label Eco Jardin. La labellisation du parc de Billancourt est un bel exemple de gestion écologique d’espaces verts sur le territoire. Elle favorise également la reconnaissance et l’évolution du métier de jardinier.