Le projet trouve son écriture dans les volontés urbaines posées pour le macro lot B5.

Un casier régulier à l’échelle de la cellule étudiante :
L’immeuble révèle son appartenance à l’îlot en assurant une continuité de traitement des façades périphériques en béton de teinte claire mais affirme son identité par l’expression radicalisée des 190 cellules étudiantes.
En référence aux immeubles traditionnels parisiens, le casier de béton qui compose les deux façades principales offre de grandes ouvertures pour les logements et permet, par son épaisseur, de larges possibilités d’appropriation et d’individualisation.

Des failles à l’échelle de la vie commune :
Les deux pignons de la résidence sont traités en aluminium déployé. Dans le respect du cahier des charges du macro lot, les reflets métalliques contrastent volontairement par rapport au béton blanc, calme et pérenne.
Cette maille en métal qui prend racine au pied du bâtimen,t en habillant les éléments porteurs, permet de guider le parcours d’une végétation grimpante.
Ces pignons répondent également à deux creux générés dans le casier de cellules. Ils accueillent, en façade, les circulations verticales bénéficiant ainsi de lumière naturelle, en perpétuel échange avec la vie urbaine et le cœur d’îlot. Ils scindent l’immeuble en trois ensembles, de 8 à 10 cellules par niveau, favorisant ainsi la sociabilité et améliorant la qualité des déambulations.
Le hall est lui aussi traversant, de la rue Marcel Bontemps vers le jardin du cœur d’iîot, comme creusé dans la matière vivante du béton, composée d’agrégats qui en accentuent sa richesse.

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SHON : 4 499 m²
Résidence étudiante aidée : 4 499 m²

Type de projet : Logements
État du projet : Livré 
Date de livraison : 2015
Architectes coordinateurs : Floris Alkemade/Béal et Blanckaert pour B5
Architecte - Maître d’œuvre : Tank
Maîtrise d’ouvrage Promoteur : Icade Capri. Bailleur : Efidis
Paysagiste : Mutabilis
Secteur : Trapèze est